Lorsqu’on devient veuve ou veuf du jour ou lendemain, tout s’écroule autour de vous alors que devant vos yeux trempés, le monde continue de tourner. Quand on est le gérant d’une entreprise, on a une responsabilité qu'on ne peut pas négliger. Pour éviter la faillite, les affaires doivent se poursuivent malgré tout ! C’est le cas de cette boucherie et de cette pauvre femme, qui fait de son mieux pour la tenir. Mais dites-moi, vous n’êtes pas végétarien au moins, rassurez-moi ? En même temps, peut-être allez-vous le devenir…
Au cœur d'une petite ville située au milieu des Alpes, vivent quelques milliers d'habitants que l'on croise assez souvent chez les commerçants du coin, comme le petit café, le marché ou encore cette petite boucherie. Ce matin, un homme âgés vient de faire son entrée dans cette dernière. Ce n'est pas un habitué, mais il est déjà venu il y a quelques temps. C’est le genre d’homme entreprenant, celui qui n’a pas peur de faire le premier pas.
– Oh ma petite dame, vous êtes bien jolie aujourd'hui.
– Et qu'est-ce que je vous sers ? répondit sèchement la dame derrière son comptoir.
– Eh ben... euh... il me faudrait 500 grammes de steak acheté.
– 500 grammes, c'est parti.
Alors que le vieil homme regarde la dame lui préparer sa commande, il poursuit sa démarche et enchaîne lourdement les compliments :
– Vous êtes tellement jolie, que j'aimerai bien vous épouser.
– Voilà votre viande. Il vous faut quelque chose d'autre ?
– Un numéro pour que l'on se fixe un rendez-vous, vous feriez de moi un homme bien heureux.
– Si vous voulez le numéro de la boucherie, vous le chercher dans l'annuaire.
– Et bien ma petite dame, vous êtes dur en affaire. Mais vous savez, moi aussi je suis dur, si vous voyez ce que je veux dire.
– Vous voulez peut-être une de nos bonnes bouteilles de vins, pour vous consoler quand vous rentrerez seul chez vous ?
– Euh non, ce sera tout ma jolie.
– Alors ça vous fera douze euros.
Le veille homme règle ce qu’il doit à la caisse, en petite monnaie. Il récupère sa marchandise et sourit à la dame avant de se retirer.
– Une bonne journée ma chère madame.
– C’est ça et au revoir.
Belle ? Il faut dire que la bouchère n'est plus très jeune elle non plus. C'est une femme mature, âgée d'un certain âge, qui a une grosse poitrine, la poitrine d'une femme qui a eu plusieurs enfants. Aujourd'hui, une de ses filles l'aide à la boutique. C'est bien la seule de ses enfants qui est là pour l'aider. Les autres ont tous leur propre activité, ce sont de grands enfants maintenant.
– Encore un qui veut t'épouser maman ?
– Voyons ma chère, les hommes, ils ne pensent pas avec leur tête, ils pensent avec leur queue.
– Maman, qu'est-ce que tu racontes !
– Tu ne vois pas comment il reluque ma poitrine quand il me dit que je suis jolie.
– Maman, tu ne vas quand même pas rester célibataire jusqu'à la fin de ta vie ?
– Je ne sais pas ma fille, je ne pense pas pouvoir remplacer ton père un jour.
– Papa nous a quitté trop tôt c'est sûr, mais la vie continue.
La mère verse quelques larmes, puis aussitôt se ressaisie. Finalement, il y a un cœur sensible qui se cache derrière cette personne si froide.
– Je n'ai pas le temps pour ces histoires, j'ai une boucherie à faire tourner.
– Justement, tu ne peux pas traiter les gens ainsi, ce sont des clients avant tout, et je sais que les finances de la boutique ne sont pas aux beaux fixes.
– Je ne vais pas non plus vendre mon corps pour espérer conserver ce genre de client.
– Maman, il ne s'agit pas de ça, arrête. Il y aura toujours des gens lourds, mais tu peux rester aimable tout de même.
– Quand tu auras mon âge, tu comprendras.
– Tu te lèves à 5h00 chaque matin et tu te couches à 23h00 pour faire tourner cette boucherie, un homme te serait justement très utile.
– Tu sais bien que les affaires ne marchent plus. Il faudrait trouver un boucher, un vrai, et je n’ai pas les moyens de le payer.
– Tu n'aurais pas besoin de le payer si c'était ton mari.
– Bon, tais-toi maintenant au lieu de me dire des âneries, j'ai du boulot. Et pour toi, c'est l'heure de retourner à tes études.
Si sa fille l'aide à la boucherie pendant ses heures libres, le reste du temps, sa mère est seule pour gérer la boutique. Tous les matins, elles se lève tôt pour préparer la viande et les commandes. La boucherie n'est pas vraiment son métier, elle s'occupait surtout de la caisse et des clients quand son mari était encore là. Elle était souriante et pleine de vie. Aujourd’hui, de la haine coule dans ses veines et son cœur s’est refroidit. Le soir, elle réceptionne la marchandise qu'elle entrepose dans la chambre froide. Cet endroit lui glace le sang, aucune autre personne ne peut la réchauffer. Son mari est décédé des suites d'un accident de moto, et la boucherie, est tout ce qu'il lui reste de lui.
Aujourd'hui, la femme du boucher devenu bouchère, fait de son mieux pour faire tourner la boutique, même si c'est un métier difficile. Et puis, il y a la comptabilité à faire, mais ça, elle en a l'habitude. Les chiffres ne sont pas bons, les clients désertent. Une baisse de qualité parait-il... Il faut dire aussi que depuis le décès de son mari, cette bonne femme n'est pas vraiment sympathique. D'un côté, on peut la comprendre, mais de l'autre, les clients ne sont pas responsables de ses malheurs. Et puis, il y a ses hommes, des lourds. Depuis qu'ils la savent célibataires, ils tournent autour d'elle comme des vautours, des bites bien raides qui ne désirent qu'une seule chose, se la faire. Ce sont en tout cas les idées qu’elle se met dans la tête. Alors qu'elle a encore ce genre de pensées, elle tranche en même temps des morceaux de saucissons à l'aide d'un couteau de boucher, de la marchandise qui se fait de plus en plus rare, faute de moyen.
Il est tard, l’heure de la fermeture est passée. Tandis qu'elle s'apprête à fermer la boutique, un autre homme fait son entrée. Elle ne peut pas se permettre de refuser ce client, mais elle espère seulement que ce n'est pas encore un de ces hommes lourds.
– Bonsoir Monsieur, j’allais justement fermer, dites-moi vite ce que je peux vous servir.
– Bonsoir Madame, toutes mes excuses, je n’ai pas fait attention à l’heure, lui dit cet homme, un homme âgé de la cinquantaine.
– Ce n’est pas grave, qu’est-ce qui vous ferez plaisir.
– Une côte de bœuf et 200 grammes de porc, s'il vous plaît.
La dame le sert, tandis que l’homme ne lâche pas sa poitrine du regard.
– Il vous faut autre chose ?
– À vrai dire, une bonne poitrine bien tendre comme la vôtre me ravirai.
– Je vous demande pardon ? lui dit-elle en haussant le ton.
– Oh, j’aime beaucoup les femmes avec des formes comme les vôtres.
– Monsieur, sachez que je ne suis pas une femme libre.
– Bien sûr que si…
La femme l’encaisse rapidement, mais de son côté, l’homme insiste. Qu’il est lourd, très lourds, et si elle rentrait dans son jeu pour voir ?
– Vous n’avez peut-être pas tort.
– Vous savez, moi aussi j’ai perdu mon épouse.
– Et donc vous recherchez de la compagnie, c’est bien ça ?
– Le froid arrive, on pourrait peut-être se tenir chaud cet hiver.
– Ben, voyez-vous ça.
– Et en échange, je pourrais peut-être vous donner un coup de main à la boucherie.
– Vous vous y connaissez en boucherie vous ?
– Bien sûr, vous voulez que je vous montre ?
– Comment ça ?
– On pourrais allez à l’arrière de la boutique, je commencerai par vous montrez mon gros saucisson.
– Ça devient intéressant, répond-t-elle étrangement d’une voix sensuelle.
La bouchère prend sur elle, mais à quel jeu joue-t-elle ? Très vite, l’homme s’empresse pour rejoindre la dame qui l’accompagne à l’arrière de la boutique.
– Allez-y mon bon monsieur, passez devant, je vous suis.
– Oh madame, vous n’allez pas le regretter.
– J’en suis sûr.
L’homme passe devant elle tout en se déboutonnant la braguette. Sans qu’il ne sans aperçoive, la bouchère se saisie de son couteau de boucher, et le cache avec une main derrière le dos.
– Ici, ça me semble bien, lui dit l’homme en s’arrêtant.
– C’est parfait, répondit la dame tandis que l’homme se tourne vers elle.
Le cinquantenaire sort son sexe de son pantalon, il est déjà en érection. La dame le regarde en souriant et de sa main libre, se caresse les seins. L’homme la regarde, il est en extase et ne se doute de rien.
– Madame, j’ai très envie de les voir.
– Mettez vos mains devant vos yeux et fermer-les un instant, je vais tout retirer, mais ne gâcher pas la surprise.
– Oh oui, retirez tout.
L’homme, qui en salive déjà, ferme les yeux et pose ses mains dessus. Il prend plaisir a exhibé sa queue qui se dresse devant elle, la dame la regarde avec écœurement. Brutalement, la bouchère en profite pour lui asséner un coup de couteau directement dans la verge, qu’elle tranche d’un coup sec. Sur le moment, l’homme ne réagit pas vraiment et ouvre simplement les yeux tout en baissant les mains. Il s’est que quelque chose ne va pas et regarde son pénis qui git sur le sol dans l’incompréhension la plus totale.
– C’est ce saucisson-là que tu voulais me montrer ? Pas si gros que ça…
C’est seulement lorsque son regard se porte sur sa blessure qu’il se met à hurler de douleur. Les saignements sont forts, il porte immédiatement ses deux mains dessus comme pour arrêter l’hémorragie. Pourtant, devant lui, la terrible bouchère n’en a pas terminé. Sans qu’il n’est le temps de dire quoi que ce soit, la bouchère lui tranche la gorge pour l’achever et le faire taire. L’homme s’écroule sur le sol, une main sur ce qu’il reste de son sexe, une autre main sur la gorge qui l’étouffe. Il ne hurle le plus, et agonise rapidement comme un porc qui gis sur le sol. C’est vrai, ces hurlements auraient pu alerter, la boutique n’est toujours pas fermée. Discrètement, la dame jette un coup d’œil à la boutique pour vérifier que personne n’est entrée entre temps. Normalement, non, car il y a une petite sonnerie qui retenti lorsqu’un client fait son entrée. Rapidement, elle se presse d’aller fermer la porte à clé et retourne la pancarte qui indique que la boutique est maintenant fermée.
Que faire du corps ? La bouchère a sa petite idée. En attendant, il faut tout nettoyer, il y a du sang partout. Aussi, il y a les commandes à préparer et la vitrine qu’il faut alimenter. La viande se compose de tissus musculaires de certains animaux, comme le bœuf notamment. A cela, on y ajoute le gras, les nerfs, et le sang associés à ces tissus. Dans certaines préparations comme les gelées, il y a les abats et les os, c’est tout un métier, un savoir-faire. Ce soir encore, la bouchère rentrera tard, très tard…
Le soleil n’est pas encore levé, et même si la nuit a été courte, il faut déjà se lever. La journée a commencé, personne ne semble se douter que la nuit derrière, un meurtre a été commis ici même. Comme dans un moulin à vent, les clients rentrent et sortent.
– Salut ma belle, lui dit un sale type.
– Qu’est-ce que tu me veux encore Roger ?
– Juste te proposer de sortir avec moi ce soir.
La bouchère connait bien cet homme. Roger fait partie de ses hommes de quarante ans, qui sont père et qui sont divorcés. Lui aussi est un lourd, un autre gros lourd !
– Pourquoi tu me demandes ça à chaque fois que tu viens, tu sais bien que je vais te répondre d’aller te faire voir comme à chaque fois.
– Parce que je me dis, qu’un jour ou l’autre, tu finiras par dire oui.
– C’est bien possible.
Etonné, l’homme garde la bouche grande ouverte.
– Oui, et pourquoi pas après tout, poursuivit la dame.
– Euh, et ben…, ce soir, ça t’irait ?
– Oui, passe donc à la boutique, à l’heure de la fermeture.
– D’accord ma belle, je viendrais te chercher, j’en profiterai pour t’acheter un ou deux steaks, conclut l’homme tout en reluquant la poitrine imposante de cette bouchère.
Bizarrement, la journée arrive très vite à son terme, la bouchère semble de bonne humeur aujourd’hui. Le soir venu, l’homme l’a rejoint comme convenu. De son côté, la dame lui joue à peu près le même numéro, la même chose qu’elle a fait pour sa première victime. Les yeux fermés, il se tient devant elle, le pantalon et le slip baissé. Cette fois, elle lui a dit qu’elle a allé le sucer. Elle le sait, c’est quelque chose que les hommes aiment tout particulièrement. Alors qu’elle se tient à genoux devant lui, il tient sa tête avec l’une de ses mains, ignorant que la bouchère elle, dispose d'un couteau de boucher meurtrier qu'elle s'apprête à utiliser.
– Toi aussi tu vas me dire que tu as un gros saucisson ?
– Quoi, moi aussi ?
D’un coup sec, elle lui tranche la verge qui tombe par terre. Alors que l’homme hurle, il s’écrit :
– Salle garce, qu’est-ce que tu as fait !
L'homme, résistant, se met à étrangler la dame alors qu'il pisse le sang, littéralement parlant. Il faut dire que Roger est gars un costaud, un grand gaillard. D’une main, la bouchère se saisit de ses boules et les presses. Même si Roger hurle de douleur, cela renforce sa colère et la dame commence à suffoquer. La bouchère panique et essaye de se dégager, mais il n’y a rien à faire. Dans un dernier espoir, elle lui assène des coups de couteau dans les boules. Roger finit par la lâcher et s’écroule de tout son poids sur le sol, non loin de son pénis. Essoufflé, la bouchère qui a le visage couvert de sang, se relève en essayant de reprendre son souffle et l’achève.
Ce soir-là, la dame a eu peur, très peur. Heureusement, ce n’est pas son sang qui s’est déversé partout, mais les choses auraient pu mal tourner pour elle. Encore une fois, il faudra tout nettoyer, se débarrasser du corps proprement, comme elle a dû le faire avec sa première victime. Et demain ? C'est décidé, elle va prendre un jour de congés. Exceptionnellement, la boucherie sera fermée. Ce sera pour elle une occasion d’aller faire les vitrines, il y a tellement longtemps qu’elle n’est pas sortie en ville.
Le jour du repos bien mérité est arrivé. Elle commence les emplettes en entrant dans une boutique d’armurerie et s’achète un tazer, pour l’auto-défense. Cette arme pourrait lui être d’une grande utilité si d’autres hommes voudraient la farcir avec leur gros saucisson, comme les deux précédents. Elle poursuit dans une autre boutique, une boutique de lingerie fine. A cet instant, la bouchère a des idées derrière la tête, mais lesquelles ?
Quelques jours ont passés, un homme fait son entrée à quelques minutes de la fermeture de la boucherie.
– Bien le bonsoir Madame.
– Qu’est-ce que je vous sers ?
– Non, je ne suis pas là pour ça. Je suis inspecteur de police et j’aurais juste quelques questions à vous poser.
– Inspecteur de police, mais je ne vois pas en quoi je pourrais vous être utile ?
– Il y a eu deux disparitions dans le quartier, ça remonte à quelques jours.
– Des habitués peut-être ?
– C’est ce que je me demande. Hervé Hulliou et Roger Manard, ça vous dit quelque chose ?
– Non, pas du tout, ça devrait ?
– En épluchant leur relever de carte bancaire, j’ai constaté qu’il avait effectué une dernière transaction dans votre boucherie, avant de disparaitre. Si ça ce n’est pas une coïncidence ?
– Non, je ne connais pas le nom de tous mes clients.
– Vous me permettez que je jette un coup d’œil au relevé de compte ?
– Bien sûr, je vous y conduis.
La dame, gênée, accompagne l’inspecteur à l’arrière de la boutique. Discrètement, elle se saisit de son tazer afin de le neutraliser. Arrivé au livret de compte, la bouchère lui dit :
– Toi aussi, tu as un gros saucisson de porc ?
– Pardon ?
D’un coup, la dame lui assène une décharge électrique longue et puissante. L’effet paralysant est instantané et l’inspecteur tombe immédiatement par terre, se retrouvant alors immobilisé.
– Ne t’inquiètes pas, la bouchère sait ce qu’il faut faire des gros saucissons.
Elle traine maintenant l’homme dans la pièce où elle découpe la viande. Bien que sonné, l’homme est encore conscient. Il aperçoit deux corps d’hommes nus, suspendu par les pieds et légèrement découpé. C’est horrible, ce sont bien les deux hommes qu’il recherche. Alors qu’il reprend ses esprits, la bouchère de nouveau lui applique un coup de tazer qui l’assomme.
– Réveille-toi, réveille-toi mon cochon.
L’homme immerge de son sommeil difficilement. Il écoute la femme qui lui dit :
– Cette fois, je vais prendre tout mon temps.
Très vite, il constate que ses jambes et ses mains sont ligoté. Il est attaché nu sur la table de boucher.
– Qu’est ce vous faites, vous êtes folle, s’écria l’homme en panique.
– Ce sont les hommes qui sont fou.
– Vous avez tués ces deux hommes, pourquoi ? Qu’est-ce que vous leur avait fait ?
– Oh, ils m’ont gentiment proposé leur saucisson. Pour le reste, je me suis servi. Il faut dire que j’étais un peu à court de provision dans cette boucherie.
– Non, ne me dites pas que…
La femme hoche la tête de gauche à droite et ne laisse pas l’homme terminé sa phrase. Pour ne pas l’entendre, la dame lui met du scotch autour la bouche.
– Tu as de la chance, toi, je vais te laisser tout voir.
Lentement, devant lui, elle se déshabille. La bouchère retire tout d’abord son tablier, puis son pull. Elle retire ensuite son pantalon et ses chaussettes.
– Comment me trouves-tu dans cette petite tenue ? Je l'ai justement acheter pour ce genre d'occasion.
Si la dame lui parle avec une voix aussi sensuelle, c’est parce que ce matin, elle a pris le temps d’enfiler la tenue légère et sexy qu’elle avait acheté la veille à la boutique de lingeries fine, sans vraiment savoir si elle lui serait d'une grande utilité aujourd'hui.
– Ne t’inquiète pas, le soutien-gorge, je vais aussi l’enlever, un peu de patience.
L'homme bafouille derrière le scotch qui l'empêche de répondre.
– Ne me dit rien, c'est inutile. Comme je te l'ai dit, ce soir, on va prendre tout notre temps mon chéri.
Elle garde pour le moment son soutien-gorge et sa petite culotte, se saisit du couteau de boucher, le couteau qui a servi aux deux premiers meurtres et informe l’inspecteur :
– Vous voyez ce couteau, c’est l’arme du crime, l’outil qui va me servir pour trancher votre gros saucisson.
L’homme est en panique, il s’agite tandis que la bouchère approche la lame près de son pénis ramolli.
– C’est tout petit ça, moi, il m’en faut un gros, un dur. Tu vois, les clients sont tellement exigeant de nos jours.
Des gouttes de sueurs froides lui trempe le visage, l’homme est presque en larme, presque… La bouchère pose le couteau et lui dit :
– Je vais t’aider.
L’homme étonné la regarde délirer. La bouchère exagère, elle retire son soutien-gorge pour faire sortir son énorme poitrine, puis retire sa petite culotte pour faire respirer sa grosse chatte. Elle garde simplement ses bas et son porte-jarretelle.
– Ça va te faire de l’effet, lui dit la bouchère en tournant son regard vers son pénis.
Elle se rapproche de celui-ci avec une planche à découper qu’elle pose sous sa verge. L’homme le sait, le couteau de boucher n’est pas très loin. Pourtant, lui aussi est un homme qui raffole des poitrines généreuses, et cela semble se voir sur sa verge qui se met à durcir légèrement.
– Je sais ce qu’il te faut, poursuivit la bouchère en se saisissant du membre à pleine bouche.
Cette fois, le pénis durcit vraiment. De bas en haut, elle se met à le branler et quelques minutes après, le membre se met à éjaculer.
– Voilà, c’est très bien.
L’homme est en extase, ce n’est pourtant pas l’endroit idéal pour se laisser aller de la sorte. Le saucisson posait sur la planche, la bouchère se met à lui couper une première tranche à l’aide de son couteau. Comme-ci elle était sourde à ses hurlements d’horreur, elle continue de lui couper le pénis en tranche. Alors qu’elle arrive au bout de la verge, qui, entre-temps c’est clairement ramolli, il n’y a plus un bruit ou presque. Dehors, des sirènes de police retentissent. Etrangement, cela ne l’inquiète pas. Puisque c’est l’heure de l’apéritif, elle se saisit de l’une des tranches et la mange, comme on mangerait une tranche de saucisson sec. Tandis qu’elle glisse dans la folie, la police entre et découvre l’horrible scène.
– Vous tombez à point nommé, je viens justement de finir de préparer l'apéritif.
– Reculez-vous immédiatement et mettez vos mains en évidence où on ouvre le feu, lui somma un agent des forces de l'ordre horrifié par la scène macabre qu'il découvre.
– Vous êtes sûr que vous ne voulez pas une tranche de saucisson, il est délicieux.
– Oh mon Dieu, boucles-là où je te jure que vais te mettre une balle dans ta gueule vieille folle !
Bien que cet agent est envie de lui tirer directement une balle dans la tête, un autre lui fait signe que ça n’en vaut pas la peine. Après avoir prit le pou de la victime, ce dernier confirme à son collègue que l'inspecteur à succomber à ses blessures. D'autres agents font leur entrée pour menotter la folle. Elle qui avait enfin réussie à trouver une solution pour ravitaller sa boucherie. L'heure est grave, il n'y a que la justice qui pourra délibérer sur son sort. Prendra-t-elle seulement en compte les causes de sa dérive, et en même-temps, peuvent-elles à elles seules justifier de telles conséquences…
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