Le Manoir Des Secrets

  

Bien souvent, les vacances sont l’occasion de partir quelques jours pour s’éloigner de notre quotidien et nous permettent de nous détendre un peu, en famille ou entre amis, comme dans notre récit qui va suivre. Sur la route qui les mène vers les vacances, deux couples qui se connaissent très bien, et ceux, depuis fort longtemps, ont choisi de partir ensemble pour partager une semaine de rêve dans un camping non loin de la mer. Toutefois, les conditions climatiques vont les obligés à passer leur première nuit dans un vieux manoir, loin du petit coin de paradis qu'ils imaginaient arrivé en prenant la route ce matin-là...

Tout est calme ou presque. Voilà maintenant quelques heures que nos deux couples d’amies roulent sur les routes en direction de leur destination, le « Camping Paradise ». À l’arrière du véhicule, on retrouve notre premier couple, un couple de femmes homosexuels. À l’avant, un deuxième couple, cette fois hétéro ; c‘est d’ailleurs monsieur qui conduit en ce moment même. Le camping à l’air chouette et accessible, c’est en tout cas ce que la brochure indique. Malheureusement pour eux, sur le long chemin qu’ils ont déjà parcouru, ils se sont perdus et la nuit est tombée. En plus, le temps n'arrange rien à la situation, il pleut des cornes et l'orage gronde non loin. On dirait même qu'il se rapproche. Bon, c’est vrai, dit comme ça, les vacances n’ont pas l’air de bien commencé et pourtant, nos jeunes gens restent optimistes.

– Ne vous inquiétez pas les filles, je vais retrouver le chemin, indiqua le seul homme du groupe.

– Attends, je vais chercher la route sur mon smartphone, sa sera plus simple, indiqua sa copine.

– Désolé, mais il n’y a pas de réseau ma belle, précisa l’une des femmes à l'arrière

– Pourquoi vous n’avez pas pensé à prendre un GPS ? s'interrogea l’autre des deux femmes.

– Mais non, mais non, pas besoin, poursuivra le jeune homme plein d’entrain.

– C'est vrai, on y a même pas pensé, affirma toutefois sa copine.

– On va bien finir par tomber sur des panneaux, ne vous inquiétez pas, assura l’homme du groupe.

La route qui est indiquée sur la brochure du camping a l’air tellement simple qu’ils ne sont pas embêtés à prendre un GPS. Il faut dire que ce genre d’application ne manque pas sur les smartphones, mais lorsqu’on a l’habitude de vivre dans une grande ville, on oublie vite que le réseau n’est pas aussi répandu dans les rases campagnes. Eh oui, le smartphone c’est bien, les applications aussi, encore faut-il pouvoir se connecter. La brochure indique que le camping est équipé d’un réseau Wifi, encore faut-il le trouver…

– Quel temps de merde ! ronchonna le jeune homme.

– Tu es sûr qu’on aura assez d’essence pour arriver jusqu’au camping ? l’interloqua sa copine.

– Croissons les doigts.

Optimiste ? Pas si sûres, les choses semblent mal parties, c’est la panne sèche qui les guette à présent. En effet, le jeune homme s’aperçoit que la jauge sera bientôt vide…

– Peut-être on pourrait trouver notre chemin en demandant à quelqu'un, tu ne crois pas ? lui demanda sa copine légèrement inquiète.

– Mais oui, je n’y ai même pas pensé ! ironisa le jeune homme. C'est vrai qu'on a croisé tellement de monde depuis qu'on est sorti de l'autoroute.

– De toutes façons, tu ne te serait même pas arrêter pour leur demander le chemin, rétorqua la première des femmes à l'arrière comme pour prendre la défense de la petite amie du jeune homme.

– C'est bon, c'est bon, on va trouver une solution, aquiesça l’homme. Vous voyez cette grande maison là-bas, On va trouver de l'aide.

Finalement, nos deux jeunes couples s'arrêtent non loin d'un manoir. Peut-être que les résidents de celui-ci pourront leur indiquer le chemin à suivre, voir leur indiquer où ils pourraient trouver une station d'essence pas trop loin, et pourquoi pas, un motel pour la nuit si le camping est encore loin d’ici.

– Vous voyez, on va pouvoir demander à quelqu'un où on se trouve au juste, continua l’homme après s'être garer.

     Le groupe tout entier sort du véhicule et se dirige précipitamment vers la demeure. Alors que le seul homme du groupe allait frapper à la porte, celle-ci s'ouvre d’elle-même, comme ça.

– Eh oh, y’a quelqu’un ? s’écria le jeune homme.

Étrange. Alors qu’il s’avance vers la porte, sa copine le retient par les bras et lui fait signe de ne pas s’avancer plus.

– Eh oh ? On s’excuse de vous déranger, on s’est perdu sur la route, il n’y a pas quelqu’un qui pourrait nous aider ? poursuivit-il.

Il regarde les filles, et hausse les épaules. L’autre couple prend le relais et entre sans hésiter.

– Hello, il n’y a personne, hurla la première.

– Désolé, on rentre, la porte est ouverte, indiqua la suivante.

Le jeune homme les suit tandis que sa copine hésite. Il tente alors de la rassurer :

– Viens, ne t’inquiète pas, ils doivent dormir et ne nous ont pas entendus.

– Oui, mais ça ne se fait pas de rentrer chez les gens comme ça.

– Je sais, je sais, on va leur indiquer que la porte était ouverte, on va leur rendre un immense service.

Après quelques instants d’hésitation, la jeune fille finit par les suivre. Ils rentrent et se demandent pourquoi la porte était ouverte. Est-ce qu’il y a seulement quelqu’un ? Tout est calme et silencieux, trop. Seul le plancher grince sous leurs pieds fatigués par tout le chemin qu’ils ont déjà traversé. Il fait noir, l’une des lesbienne tente de trouver la lumière. Ça y est, elle a trouvé un interrupteur.

– Mince, la lumière est grillée.

– Ou alors, il n’y a plus d’électricité ? s’interrogea le jeune homme.

Dehors, le tonnerre se remet à gronder. La dernière personne à être entré referme la porte derrière elle et allume la torche qui équipe son smartphone.

– Bien joué, je n’y ai même pas pensé, s’exclame l’une des lesbiennes.

Les autres en font de même et utilisent les lumières de leur téléphone. À première vue, l’endroit à l’air abandonné, il y a beaucoup de poussière et même des toiles d’araignées.

– Pourquoi il n'y a personne ? demanda la jeune fille en se tournant vers son copain.

– Je ne sais pas, ça doit être une baraque abandonnée.

Visiblement, le manoir est vide, il n'y a plus personne qui réside ici. Le mobilier et vétuste, la tapisserie usée par le temps. Peut-être pourront-ils passer la nuit ici, c’est ce qu’ils se demandent. Sur leurs téléphones, il n’y a toujours pas de tonalité. Le réseau ne doit pas être installé dans le coin, à moins que ce soit dû à une coupure ? Tant pis, ils passeront la nuit ici. Demain, il fera jour, la route sera plus claire et ils finiront sans doute par retrouver leur chemin et surtout, une station service pour faire le plein d’essence avant que ce ne soit la panne sèche.

– Il est tard, on va se mettre à l’aise, proposa le jeune homme.

Les filles sont d’accord. Alors qu’il allume un feu dans la cheminée, les trois femmes se prélassent dans le canapé.

– On sera bien maintenant, ajouta-t-il après l’avoir allumé.

– Et si les gens reviennent ? lui demanda sa copine inquiète.

Les deux lesbiennes rigolent et lui répondent :

– Tu vois bien que ça fait des années qu’il n’y a pas eu personne ici.

L’une d’elles se lève et s’absente un moment. Le jeune homme rejoint sa copine dans le canapé et l’embrasse, l’enlace. L’autre lesbienne les regarde en se demandant bien ce que sa copine est en train de faire.

– Mais où est-ce qu’elle est ?

– Elle avait peut-être envie d’aller aux toilettes, supposa la copine du jeune homme.

Soudain, elle revient avec des bouteilles d’alcool à la main.

– Ah, tu as trouvé ça où, toi ? l’interrogea sa copine étonnée.

– Tu vois, ça n’a pas l’air si abandonné...

Alors que les jeunes se désaltèrent, le seul homme du groupe se met à raconter un de ses secrets. Les filles étonnées l’écoutent intriguer tandis qu’il leur avoue avoir eu des liaisons avec sa petite sœur étant jeune. Sur le coup, le couple de femmes affiche une mine de dégoût. De son côté, sa copine est choquée.

– Quoi ? s'étonne l’une des lesbiennes.

– Tu es un vrai dégueulasse, qu’est-ce qu’il te prend de nous dire tout ça, rétorqua l’autre.

Sa compagne, un peu gênée de l’entendre raconter ce genre de chose devant les autres, lui demande pourquoi ils racontent ça, maintenant.

– Je ne sais pas ce qui me prend, je ne sais pas pourquoi je me suis mis à vous dire ça, répondit confus le jeune homme.

Même lui ne semble pas savoir pourquoi il a parlé de ça, c’est étrange.

– En tout cas, c’est vraiment dégoûtant d’avoir des rapports avec l’un des membres de sa famille. Je n’imaginais pas ça de toi, ni même de ta sœur, rétorqua sa copine déçue.

– Je suis désolé ma chérie, j’aurai dû te le dire depuis longtemps, pardonne-moi.

Les lesbiennes le traitent de pervers et en profitent pour dire que tous les mecs sont pareils.

– Ils sont tous à mettre dans le même panier, ils pensent tous de la même façon, avec leur bambou.

L’autre fille ne sait plus quoi dire. Pour sa défense, son copain leur indique qu'il était jeune, que c’est du passé, de l’histoire ancienne.

– Je n’étais encore qu’au collège, c’est bon. On a juste dérapé.

– Enfin, tu as quand même plusieurs années d'écarts avec ta jeune sœur, je te ferai dire, lui rétorqua sa copine.

– Et pédophile en plus, ricana l’une des lesbiennes.

– Ah, très drôle, l’interrompit le mec.

Les minutes défilent. Alors que l’ambiance s’apaise, le jeune homme se met de nouveau à parler. Sans vraiment savoir ce qu’il lui prend, il recommence à raconter des détails de ce qui s'est passé entre lui et sa petite sœur.

– Un jour, on s’est embrassé, et j’ai glissé ma main dans sa petite culotte pour lui caresser les fesses.

– Bon, c’est bon, tu nous saoules avec tes histoires, lui indiqua l’une des lesbiennes.

Sa copine embarrassée le regarde en hochant la tête de gauche à droite. Pour le couple homosexuel, sans est trop, elles décident d'aller se coucher.

– Bon, nous on vous laisse, vous allez pouvoir régler cette histoire entre vous. Bonne nuit !

Le jeune homme embêté baisse la tête et tente de comprendre pourquoi il se met à révéler des choses comme ça. Sa compagne lui demande d'arrêter.

– Bon allez, ça suffit comme ça, on va se coucher nous aussi.

– Je suis désolé, vraiment désolé.

– Ferme là, c’est tout ce que je te demande.

Quelques instants plus tard, alors que tout le monde à regagner une chambre, le jeune homme essaye de se faire pardonner auprès de sa belle. Alors qu'il essaye de lui faire l'amour, elle lui dit :

– Non, pas ce soir.

Frustré, il se tourne de son côté, et se met à lui raconter un autre secret, une fille qu'il connaissait en même temps qu'elle au début de leur relation.

– Je ne t’ai jamais parlé de Samantha ?

– Samantha, la fille avec qui tu faisais connaissance avant que je te rencontre ?

– Oui, c’est bien cette Samantha.

– À ce que je sache, tu faisais à peine sa connaissance quand on s’est rencontré. Et tu m’as dit que tu ne l’as plus revu après notre première sortie. Que peux-tu bien me dire d’autre sur elle ?

– Non, j’ai quand même continué à la revoir.

– Quoi ???

– Je voulais voir laquelle de vous deux faisait le mieux l’amour. C’était toi…

Soudain, elle se lève du lit et se met à hurler.

– Putain, mais, qu’est-ce que tu me fais ?

En effet, si sa copine avait eu connaissance de cette personne dès le début de leur histoire, elle ignorait qu'il y avait eu quelque chose entre eux, surtout, en même temps qu’eux.

– Tu n’es vraiment qu’un salaud !

Un salaud, oui, ce mec en est un en effet. Soudain, elle se remet à penser à ce que les lesbiennes lui disaient, les mecs sont tous les mêmes ! Contrariée, elle décide d'aller les voir dans l’autre chambre à côté, loin de son mec qui la saoule. Si les filles se connaissent depuis très longtemps, pour lui, c’est différent. Le couple s’est formé il y a quelques mois. Jusqu’à présent, ils étaient appréciés de ses deux amies, elles qui détestent pourtant les hommes. Je pense qu’elles vont revoir leur jugement à présent, et sa copine, mieux les comprendre maintenant…

Alors qu’elles discutent avec ses amies, la jeune fille qui est en pleurs se demande si elle va oui ou non rester avec lui.

– Avec le temps, tu comprendras que tous les mecs sont comme ça, lui dit l’une d’entre elles.

– Ouais, tu vois, ce mec n'est pas clair, lui dit l’autre.

En même temps, leur opinion sur les hommes ne l’aide pas vraiment. Pour ses amies, tous les mecs sont pareils, ils ne pensent qu'avec leur appareil, mais bon, pour elle, ce n’est pas dans sa conception des choses.

– Écoutez les filles, je ne suis pas de votre avis, il y a sûrement quelques parts sur terre un mec bien qui m’attend, un mec qui n’est pas tordu et qu’il ne pense pas qu’avec son truc comme vous semblez me le dire.

– Ouais, si tu le dis !

De son côté, le jeune homme se retrouve seul, il se questionne. Pourquoi raconte-t-il ses secrets les plus intimes ? Il y a comme une force bizarre qu'il l'oblige à parler malgré lui. Ronger par la culpabilité, ils décident d'aller frapper à la porte de leur chambre pour s'excuser.

– C’est bon, on ne veut pas de tes excuses, casse-toi ! hurla l’une des lesbiennes.

– Non, laisse-le parler au moins, rétorqua sa copine.

Alors que la porte reste fermée, il tente en vain de se faire pardonner.

– Je suis sincèrement désolé, je t’aime, et il n’y a que toi qui comptes dans ma vie.

– Et bla, bla, bla, se moqua l’autre lesbienne.

– Fermez-là les filles, les supplia-t-elle.

– Pardonne-moi mon cœur, poursuivra le jeune homme avec sincérité.

– Ok, ça va, lui répond-t-elle.

– Pardon, pardon, pardon, je tiens à toi plus que tout.

La jeune fille a des larmes aux yeux et semble rassurée de l’entendre lui dire qu’il l’aime ainsi et qu’il tient vraiment à elle.

– C’est bon, c’est bon ok. Va te recoucher, et demain, je te promets, on reparlera de tout ça d’accord ?

Le jeune homme semble rassuré lui aussi et aimerait tout de même être présent à ses côtés pour cette nuit.

– D’accords, mais vient te recoucher avec moi s’il te plaît, je saurai me tenir, promit.

– Non, pas cette nuit, je t’en prie. Je suis fatigué, tu comprends ? J’ai besoin de dormir et demain, on essayera d’effacer tout ça, ok ?

– D’accords, ok, je suis d’accord.

La jeune fille efface ses larmes. Demain, elle oubliera peut-être tout ce qui s’est passé et ensemble, ils continueront leur relation sur de meilleures bases. Alors que c’est ce qu’elle est en train de se dire, le jeune homme ne retourne pas se coucher. Tandis qu'il se tient devant leur porte fermée, il se met encore à débiter un secret, une liaison qu'il aurait eue avec l’une de ses amies lesbiennes justement.

– Vas-y, couche avec elles... Moi aussi j’ai couché avec l’une d’entre elles. Devine laquelle ?

– Quoi, mais, il n’est pas encore parti se coucher celui-là, s’écrira la lesbienne en question gênée.

– C’est quoi cette histoire, lui demanda l’autre lesbienne en se tournant vers elle ?

Pour la compagne du jeune homme, sans est trop.

– Fermez là les filles, vous réglerez ça entre vous plus tard.

Alors que la copine du gars continue de l’écouter débiter ce genre de saletés, pour elle, les choses sont très claires, tout est bien terminé entre-eux désormais. Les lesbiennes la regardent tout en ravalant leur salive, et tentent de la comprendre en essayant de la consoler. Cette dernière se lève, ouvre la porte et regarde son copain en face.

– Écoute-moi bien gros connard, toi et moi, c’est terminé ! Tu m’entends, entre nous, c'est fini !

Sans qu’il est le temps de dire quoi que ce soit d’autres, elle lui claque la porte au nez et rejoint malgré tous ses amies dans le lit.

– Écoute, je suis désolé, lui dit la lesbienne qui a couché avec son mec.

– Je ne veux plus rien savoir les filles, je veux juste dormir, les prévient-elle.

– Toi et moi, on aura une discussion demain, conclut la deuxième des lesbienne en regardant sa compagne droit dans les yeux.

Sans un mot de plus, les filles baissent les yeux et se taisent. Allongées dans le lit, un peu serrées l'une contre l'autre c'est vrai, il n’y a plus un bruit ou presque, la nuit semble plus paisible, tout le monde s’est endormi ? Non, pas tout le monde. La jeune fille sanglote et ne peut retenir ses pleurs, les hommes sont donc sans cœur. Peut-être que ses copines ont raison après tout ! À cet instant, la colère se déverse en elle comme une encre noire qui coule dans ses veines. Elle n'a qu'une envie, se venger. Alarmées par ses pleurs de plus en plus fort, les lesbiennes se sont réveillées et tentent de la consoler. Pourront-elles seulement l’apaiser ? Les choses sont compliquées.

Soudain, l’une d’entre elles se met à révéler un secret. Elle aimerait couper la verge d'un mec lorsqu'il jouit. La jeune fille est choquée de cette révélation, mais pas l’autre lesbienne qui a pourtant couché avec ce type, elle s’explique.

– C’est vrai que j’ai eu une liaison avec, mais je ne l’ai pas vu arrivé, il m’a prise par surprise et lorsque j’ai senti son truc tout dur sur mon clitoris, je l’ai laissé faire, il m’a prise.

– Ce n’était pas un viol, tu étais consentante ? lui demanda sa compagne.

– C’est sûr, mais je ne voulais pas que ça se passe comme ça, je t’aime.

– Je ne t’en veux pas, je t’aime moi aussi. Maintenant, tu comprends pourquoi j’ai envie de leur couper cette chose qui dépasse.

– Faisons-le !

Quoi ? Est-ce qu’on a bien entendu ? Surprissent, les lesbiennes se tournent vers leur amie. Oui, c’est bien elle qui vient de prononcer cette phrase.

– Vous vous rendez-compte de ce que vous dites les filles ? indiqua la lesbienne infidèle.

L’autre lesbienne tente de comprendre son souhait, c’est vrai qu’en lui révélant son secret, elle lui a sûrement donné de mauvaises idées.

– Écoute-moi, je ne sais pas pourquoi j’ai parlé de ça, mais il faut oublier tout ça, ce n’est pas une bonne idée. Il y a une limite entre le penser et passer à l’acte quand même.

Malgré ses dires, la jeune fille semble être sûre de vouloir le faire pour de vrai, pour faire payer son petit ami, où plutôt son ex petit ami.

– Celles qui veulent le faire me suivent, sinon, vous pouvez rester là !

Comment la raisonner, comment lui ôter cette horrible pensée ? Hors de question d'effacer l'idée de se venger, il s'est bien moquait d'elle toutes ses mois passés, il va le regretter. En même temps, pourquoi la raisonner, c’est ce que l’une des lesbiennes a toujours rêvé de faire…

Alors que le jeune homme s’est endormi, les jeunes filles rentrent dans la chambre sans faire de bruit. Habillées en petite tenue sexy, elles semblent prêtes à accomplir leur méfait. Discrètement, elles lui attachent les pieds et les mains. Le jeune homme se réveille étonné…

– Qu’est-ce qui se passe ? Qu'est ce que vous faites-là ?

Il regarde autour de lui, et se demande pourquoi elles sont habillées ainsi. Même s’il est attaché, cela lui donne la trique, lui qui avait justement envie. Sa copine lui baisse le slip et se saisit de son membre.

– Écoute, je suis désolé, je m’excuse de t’avoir trompé, lui dit le jeune homme.

– Je sais, je te pardonne.

– C’est vrai ?

– Oui, laisse-toi aller. Ça pourrait être ta petite sœur et c'est tout l'effet que ça te fait ? Tu vas faire mieux que ça et nous donner tout ce que tu as !

– D’accord !

La jeune fille se met à lui sucer la pine. Rassurer, le jeune homme se détend et se laisse aller. Sur le côté du lit, les lesbiennes l’aguichent. Alors qu’il les regarde, elles s’embrassent.

– C’est bon mon chéri, tu aimes ça ?

– Oh ouais, continue !

Tout en le suçant, elle le masturbe en même temps. Le jeune homme est aux anges, il poursuit :

– Oui, j'ai toujours rêvé de faire ça avec plusieurs femmes.

– Tu vas être servi mon chéri.

Les lesbiennes se mettent à le caresser, le gars est en extase. Une des lesbiennes prend le relais tandis que la seconde se baisse sous le lit.

– Hum, tu es trop bonne, c’est avec toi que j’aurai dû avoir cette liaison.

La lesbienne qui pourtant déteste les hommes, prend un malin plaisir à lui branler et à lui sucer la verge. Soudain, alors qu’il sent qu’il va venir, l’autre lesbienne sort un grand ciseau qu'elle avait ramené discrètement dans la chambre et le remet à la jeune fille.

– C’est ton mec, c’est toi qui en auras l’honneur.

– Quoi, quoi ???

     Pour le jeune homme étonné, il est trop tard. Alors que la première continue à le masturber, la jeune fille positionne le ciseau près de la verge tandis qu’il se met à éjaculer. Tout en jouissant, il se met à hurler :

– Ne fait pas ça, ne fait pas ça, je t'en supplie, arrête !

     La semence se déverse partout alors que sa compagne lui entaille le sexe. Les lesbiennes sont aux anges et ricanent alors que le jeune homme hurle horriblement. A coup de ciseaux, la jeune femme détache le sexe de son ex copain, puis le jette sur la lesbienne infidèle.

– Tu pourras te faire plaisir avec ça à présent  !

     Avec grand plaisir, elle récupère le membre saignant et comme s’il s'agissait d'un vulgaire gode, se l'insère dans sa petite fente humide. Sous les yeux retournés d’un homme qui se vide de son sang, elle passent la paire de ciseaux à la lesbienne la plus sadique pour terminer le travail.

– Tranche lui les boules, il n'en a plus besoin maintenant !

– Avec joie !

     Tandis que cette dernière découpe ce qu'il lui reste de son sexe, la jeune femme regarde son ancien petit copain agonisé sans aucun remords. Le sang gicle partout sur les filles qui prennent un malin plaisir à se masser leur poitrine avec. Le manoir des secrets a fait son effet, c’est ainsi que cette histoire s’achève, sous le regard de trois jeunes femmes, rivé sur le membre viril d'un mâle qui ne sait pas se tenir.

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