Et si nous jouions à un petit jeu, jeu que certains d’entre vous qualifieraient de stupide. C’est l’idée qu'ont eue trois jeunes couples, de bons amis, des gens normaux, tout comme vous et moi. L’originalité de celui-ci ne réside pas dans la composition des équipes. C’est une partie qui se joue en duo, un homme et une femme, qui ne doivent en aucun cas faire partie du même couple. Oui, si vous savez compter, cela nous donne bien trois équipes participantes. Mais alors, en quoi consiste-t-il ? Cela n’a pas d’importance. Chaque personne se retrouve avec le partenaire de l'autre, ce qui semble déjà en ravir certains ! C’est ici que les choses deviennent intéressantes…
La soirée a été bien arrosée, les gars sont un peu bourrés et décident, sans consulter les nanas du groupe, que l'équipe perdante devra passer vingt-quatre heures sur une île déserte, complètement à poil. Boire, oui, c’était l’idée de leur jeu, un jeu stupide dans lequel il fallait avaler une grande quantité d’alcool en un minimum de temps, à deux donc. Alice, la copine du gars qui a proposé cela, se retrouve malheureusement dans l'équipe perdante avec un dénommée Charlie. Il faut dire que pour elle, l’alcool, ce n’est pas son truc contrairement à Charlie, qui étrangement, ne s’est pas forcé. Alice, qui était pourtant la moins partante du groupe pour jouer à ce jeu, se retrouve maintenant dans de beaux draps.
– Louis, je n’ai pas envie de rester avec
Charlie, lui prie sa petite amie Alice.
– Allez bébé, ne t’en fais pas, ce n’est
pas la mort.
– Je ne veux pas rester avec ce type, je
n’ai pas confiance en lui.
– Allons, Charlie est mon ami d’enfance,
il fera bien attention à toi, je peux te l’assurer !
– Tu oublies que je serai nue.
– Charlie est vraiment un gars sympathique,
ça te permettra de mieux le connaître et tu verras, tu finiras par l’adorer.
– Tu parles, je n’en suis pas si sûre !
– Écoute Alice, c’est moi en fait qui
devrait avoir peur.
– Peur, toi ? Et toi, qu’est-ce que tu vas
faire pendant ce temps, répliqua Alice.
– Allez, on a confiance l’un en l’autre,
il ne faut pas commencer à douter. Et tu sais à quel point je t’aime !
– Je t'aime aussi.
Les jeux sont faits,
les choses sont dites entre les trois couples d’amis, demain à dix heures, le
duo perdant sera débarqué sur une île qui se situe non loin de là. Comme le
veut la règle du jeu, Alice et Charlie devront rester sur l'île pendant les
prochaines vingt-quatre heures, sans vêtement. Bien qu’Alice supplie sans cesse
son copain de ne pas la laisser là-bas sans lui, Louis lui garantit que tout se
passera bien, que son pote Charlie sera gentil avec elle, qu’il saura se tenir
et qu’il sera correct.
– Ce n'est que vingt-quatre heures Alice,
ce n’est quand même pas la fin du monde !
– Parle pour toi, rétorqua Alice.
– En tout cas, moi, ça ne m’aurait pas
dérangé de me retrouver nu sur une île avec une autre fille…
– Tu crois que ça m’étonne de toi !
– Allez, viens dans mes bras ma chérie, ça
ira, tu verras.
Alors que le couple
s’enlace, les choses se tassent et la soirée touche à sa fin. Ils vont pouvoir
se faire un petit câlin avant le lendemain. Pourtant, la nuit n'est pas
tranquille. Alice appréhende la journée qui l'attend, les prochaines
vingt-quatre heures qui s'écouleront quand elle se retrouvera seul, sans son
copain, avec ce Charlie qu'elle connaît à peine. Il faut toutefois ne pas trop
y penser, se concentrer sur l'instant présent. Alice se laisse bercer dans les
bras de son copain qui la culbute amoureusement. Louis finit par jouir tandis
que la douce Alice s'endort dans un pays qui n'est certainement pas celui des
merveilles. Dans son esprit pensif, demain s'annonce difficile.
Voilà, c’est déjà le
petit matin. Alice se réveille à côté de son chéri. Ce ne sera pas le cas
demain matin. Elle et Charlie vont être débarqués sur l'île. Arrivés à
destination, les perdants retirent leurs vêtements qu’ils laissent à leurs
compagnons tandis qu’ils s'en vont en leur souhaitant bonne chance. Louis
embrasse Alice avant de s'en aller tout comme le fait la copine de Charlie.
– Et Charlie, tu ne fais pas le con, tu
fais gaffe à ma copine d’accord ? lui demanda gentiment Louis.
– Tu me connais, tu sais comment je suis !
– Justement !
Bien que Louis
prévienne Charlie de bien faire attention à lui, de respecter sa copine,
Charlie semble en rire mais lui assure que tout se passera bien.
– Allez mec, il ne lui arrivera rien à ta
copine, je te le promets.
– Je compte sur toi, Alice est tout ce que
j’ai.
– Je veillerai sur elle comme la prunelle
de mes yeux.
– Tu as intérêt, sinon tu auras à faire à
moi, le prévint toutefois sa copine sous le regard inquiet d’Alice.
Avant de s’en aller,
Louis leur laisse une machette qui leur permettra de couper du bambou afin
qu’il puisse se construire un abri pour la nuit. C’est bien la seule chose
qu'on leur donne. Pour le reste, il faudra que les perdants se débrouillent. Alors que le groupe d’amis s’éloigne au large,
sous les yeux démunis d'Alice, les deux jeunes gens ne sont maintenant plus que
tous les deux.
– Grrrrrr….
À peine partis,
Charlie reluque déjà Alice, d’une façon qui la dégoûte, ça commence bien !
D'une main, elle se cache la poitrine, et de l'autre, se cache le sexe
contrairement à Charlie qui semble ravi de s'afficher ainsi.
– Charlie, tu arrêtes ça immédiatement.
– Je suis calme.
– Tu sais qu’il ne se passera rien.
– On verra bien, assure-t-il confiamment.
Aussitôt, Alice lui
demande de calmer ses ardeurs qui visiblement prennent de la hauteur. Charlie
oublie-t-il déjà sa copine ?
– Et ta meuf ?
– Ça peut rester entre nous.
– Va te faire foutre !
– Eh, je déconne !
– C’est ça, il y a un abri à construire,
alors, mets-toi au travail au lieu de déconner comme tu le dis, où je lui dirai
tout.
– Ça va, ça va, si on peut plus rigoler !
La jeune femme lui
demande de se mettre au travail tout comme elle le fait de son côté, pour
trouver de quoi grignoter pour ce midi. Charlie l'accompagne, mais Alice reste
distante et tente vainement de ne pas regarder ses attributs virils qu'il
affiche fièrement. Après avoir ramassé quelques noix de coco et des bananes
plantains, les deux jeunes gens ont déjeuné dans le plus grand des silences,
Alice ayant préféré s’éloigner un peu pour se détendre. Cet après-midi, la
chaleur était étouffante, mais voilà, ce sera bientôt la fin de la journée, il
faudrait peut-être penser à se hâter un peu. Ils se décident enfin à se
construire un abri pour la nuit à l'aide de la machette. Il faut dire que jusqu’à
présent, ils n’avaient pas très envie de s’activer. Alice préférait se baigner
sous le soleil resplendissant, tandis que Charlie est resté allongé sur le
sable fin pour la reluquer au loin, en fantasmant probablement…
La nuit ne va plus
tarder à tomber à présent. Heureusement, l’abri est fini. Et pour le feu ?
Charlie essaye toujours, mais en vain. Il faut dire qu’Alice l’agace à le
presser sans arrêt. Il s’énerve, elle n’a qu’à le faire elle-même. Alice prend
le relais, ce n’est pas vrai ! Décidément, c’est plus difficile qu’il n’y
paraît. Il ne faut pas lui en vouloir, en même temps, toute la journée, Charlie
n'a pas arrêté de la chercher pour lui demander de baiser ensemble, que son mec
n’en saurait rien. Bref, Alice en devient à se demander s'il n'a pas fait
exprès de perdre au jeu dans le but de se retrouver tout nu avec elle sur cette
île. Elle a beau lui dire qu’elle aime son mec, qu’il doit la lâcher un peu,
mais Charlie insiste ! Que voulez-vous y faire quand on est un mec qui à la
bite en rute…
– Tu sais que tu es bandante ! lui avoua
Charlie.
– Oui, hé bien ta queue, tu la gardes dans
ton pantalon.
– Ça va être difficile, je n’en ai pas.
À cet instant, Alice
tient la machette dans ses mains et le regarde, d’un air très sérieux. Puis,
elle baisse son regard vers son pénis et lui dit :
– Tu m’as bien comprise !
Charlie ravale sa
salive et s’excuse en gardant toutefois son sourire :
– C’est bon, c’est bon, j’arrête mes
conneries.
– Tu as intérêt !
– On fait la paix ?
– Entendu, conclut Alice.
Une île paradisiaque
? Mon cul. La nuit est glaciale et Alice, tout autant que Charlie, se gèle.
Pour se réchauffer, ils n’ont pas vraiment le choix que de se serrer l'un
contre l'autre. Apparemment, cette idée ne la dérange pas pour une fois.
– Ok, tu peux me serrer contre toi, je
suis glacé, demanda Alice.
– Tu vas voir, je vais te réchauffer,
répondit Charlie avec le sourire.
– Oui, mais tu as intérêt à garder ta
queue entre tes jambes !
Charlie ne répond
pas, et la serre simplement. Il faut dire que quand on a froid, on est bien
content de pouvoir se blottir contre quelque chose de chaud… Quoi que… Alice
n’aime pas vraiment sentir le membre de Charlie qui est actuellement en
érection et lui prie d'arrêter sur-le-champ. Comme à chaque fois, Charlie
s'excuse, mais semble ne pas pouvoir faire autrement.
– Putain, Charlie, je t’ai dit de garder
ta queue entre tes jambes, merde !
– Ce n’est pas de ma faute ma jolie, tu as
la peau si douce.
– Ôte ta bite de mes fesses !
– Putain, tu commences à me saouler ! Que
veux-tu que je fasse ? Ça te dérange de sentir mon gros membre, mais ça ne te
dérange pas de me sentir contre toi pour te réchauffer. Alors, merde !
Tandis que Charlie
hausse le ton, de son côté, Alice se calme. En même temps, c’est vrai qu’elle a
moins froid, mais quand même ! Bien qu’elle ne lui dit plus rien, elle essaye
simplement de s’endormir quand soudain, Charlie abuse de nouveau. Celui-ci n’en
peut plus et se met à se frotter contre elle. Alice le somme d'arrêter ses
agissements immédiatement, mais lui, il n'en peut visiblement plus…
– Putain, tu ne vois pas que j’essaye de
dormir ? s’écrie Alice.
– Ta gueule, sale chienne, tu vas voir ce
que tu vas prendre !
– Mais, Charlie, qu’est-ce qu’il t’arrive
à la fin ?
Dans le feu de
l'action, la situation lui échappe, il perd le controle de lui-même. Alors
qu’elle hurle comme une folle, sachant que personne ne peut l’entendre, il la
pénètre, la viole. Bien qu’elle se débat comme elle le peut, Charlie la retient
violemment. Pour Alice, c'est inutile de continuer de hurler, personne ne
viendra l’aider, seuls les pleurs ne peuvent cesser.
– Putain, je ne sais pas ce qui m’a pris,
s’excusa Charlie après avoir fini.
Alice continue de
pleurer et ne dit pas un mot. Charlie tente une nouvelle fois de s'excuser, il
s’en veut, ne comprend pas… mais rien à faire. Forcément, il vient de se vider
et se dit désolé. Une pulsion, c’est ainsi qu’il justifie son geste.
– C’était une pulsion, juste une pulsion,
je ne pouvais rien y faire !
– Charlie, ferme là, ne dit plus rien !
– Pardonne-moi Alice, pardonne-moi !
– Tu vas la boucler ta gueule, sale porc !
– Alice ?
– Sale porc !!!
Furieuse, Alice lui
demande de la fermer et décide de s'en aller. Dans la précipitation, elle
s'enfonce dans la forêt tropicale. C’est peut-être dangereux, se demande
Charlie ? Il a intérêt à se rattraper, il ne faudrait pas que quelque chose
d’autre lui arrive. Et en même temps, qu’est-ce que dira son mec quand il
apprendra ça ? Et sa copine ? Ce sera fini pour lui. Il se questionne, il a
peur. Finalement, il se décide à aller la rechercher. Peut-être saura-t-il se
faire pardonner, faire en sorte que tout cela reste un secret.
– Alice, revient, je suis désolé,
s’égosilla Charlie à plusieurs reprises.
Il a fait une
connerie, ça, c’est sûr. Malheureusement, il a beau hurler, rien à faire, Alice
ne répond pas, Alice ne revient pas.
– OK, et bien tant pis pour elle, dit-il à
voix haute.
Il faut dire que la
fatigue le guette, et ce froid, il en a tout simplement marre. Il décide de la
laisser tranquille, Alice reviendra quand elle se sera calmée de toute façon.
Et demain, qu’est-ce qui se passera avec son mec ? Rien à foutre, il n’avait
qu’à ne pas avoir l’idée de proposer ce jeu stupide. Alice racontera sûrement
tout à sa copine et alors ? C’est pareil. Pour lui, ce ne sont que des trous de
toute façon, de grosses salopes. Si cela peut apaiser sa conscience de le
penser… Finalement, Charlie retourne se coucher dans l'abri et finit par
s’endormir malgré le froid, sans plus de remords que cela.
Les heures passent,
soudain, il se réveille alors qu’il fait encore nuit. Alice a finalement réussi
à allumer un feu. Alors que l’homme s’éveille à peine, il ressent soudain un
violent mal au crâne. Rapidement, Charlie constate qu’il n'est plus sous l'abri
et que ses pieds et ses mains sont attachés à des sortes de piquets plantés
dans le sable, il ne peut plus bouger. Que diable se passe-t-il ? Elle l'a
probablement assommé pendant qu'il dormait. Il ne le voit pas, mais du sang
séché le long de son visage témoigne d'une telle agression. Dans le sable, elle
s'est débrouillée pour enfoncer quatre bouts de bois sur lesquelles elle a pris
grand soin de ficeler chacun de ses membres. Il se retrouve immobilisé, les
bras et les jambes écartés.
– Alice, qu’est-ce qui se passe, Alice ???
– Personne ne peut t’entendre crier ici,
sale porc, lui dit Alice avec le sourire.
– Qu’est-ce que je fous là, pourquoi tu
m’as attaché comme ça ?
Alice ne répond pas
et semble de retour pour se venger. Le pauvre gars, c’est maintenant à son tour
de crier.
– Détache-moi, ce n’est pas drôle ! Je
m'excuse pour ce que je t'ai fait, d'accord ? Je suis vraiment désolé. Alors, détache-moi,
immédiatement !
La jeune femme
s’approche de lui et regarde son pénis, la machette à la main.
– Qu’est-ce que tu fais, qu’est-ce que tu
fais ? répéta-t-il apeuré.
– Tu te rappelles, je t’avais dit de la
laisser entre tes jambes !
– Non, tu m’avais dit de la garder dans
mon pantalon, mais je n’en ai pas putain !
– Tu veux jouer au con avec moi, ah, tu
veux jouer au con…
– Qu’est-ce que tu vas me faire ?
Qu’est-ce que tu vas me faire salope !!!
Malheureusement pour
Charlie, il n’aura pas longtemps à attendre pour connaître la réponse.
Rapidement, elle se saisit de son pénis et le lui coupe. Le sang se met à
couler, Charlie hurle de douleur… Écœurée par ce machin qu’elle tient entre les
mains, elle fond en larmes et jette simplement le morceau dans le feu. Les
hurlements de Charlie sont terrifiants. Alors que le sang coule à flots, elle
essuie ses larmes, se saisit d’une branche d’arbre et la passe sur les flammes.
Puis, elle lui brûle les parties afin d’arrêter l’hémorragie, tandis que
Charlie hurle à la mort et s’évanouit. La nuit s’achève sur l’île de l’horreur.
Dix heures tapantes,
c’est le lendemain. Les amis reviennent pour les récupérer, ils vont être
sacrément surpris. Depuis, Charlie a agonisé malgré l’arrêt de l’hémorragie, et
Alice, est assise là, tranquillement sur la plage, au milieu du sable et des coquillages,
recroquevillée. Mais, c’est du sang qu’il y a sur elle ? Louis et le groupe
d’amis constatent la scène d'horreur et se demande bien ce qu’il a pu se passer
ici. Alors que Louis s’approche d'Alice, il lui demande :
– Mais qu'est-ce qui s’est passé, bordel ?
Alice ne répond
rien, Louis panique…
– Putain, mais qu’est-ce que tu as fait ?
Oh mon Dieu !
Alice est en pleurs, à moins que ce ne soit des rires ? Oui, Alice le regarde et se met à rire comme une femme démoniaque pendant que les autres amis découvrent à leur tour, horrifiés, Charlie et la scène macabre qui l’accompagne...
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